Les mérites de certaines sourates et versets
Les mérites de certaines sourates et versets
Les mérites de certaines sourates et versets
1- Abu Sa ̒id Ibn al-Mu’alla rapporte : « Le Messager d’Allah () a dit: “ T’apprendrais-je la sourate qui surpasse (toutes les autres) dans le Coran avant que tu ne sortes de la mosquée ? ” Il m’a pris par la main et alors que nous étions sur le point de sortir, j’ai dit : “Ô Messager d’Allah, tu as dit que tu m’apprendrais la sourate qui surpasse (toutes les autres) dans le Coran.” Le Prophète () a dit alors: “Louange à Allah, Seigneur de l’Univers” [sourate al-Fâtiḥa (La Liminaire)]. Ce sont les sept versets qui sont souvent récités et le Coran grandiose qui me fut révélé. » (Rapporté par Boukhari)
2- Ibn ̒Abbâs a rapporté ce qui suit: « Alors que l’ange Gabriel était assis avec le Prophète (), il entendit un craquement au-dessus de lui et, levant la tête, il dit : “Ceci est une porte qui s’ouvre dans le ciel aujourd’hui et qui n’a jamais été ouverte auparavant.” Puis lorsqu’ un ange en descendit, il dit : “C’est un ange qui est descendu sur terre où il n’était jamais descendu auparavant.” Il salua et dit : “Réjouis-toi pour deux lumières qui t’ont été données et qui n’ont été données à aucun Prophète avant toi. Fâtiḥat al-kitâb (la première sourate du Coran) et les derniers versets de la sourate al-Baqarah (La Vache). Tu n’en réciteras pas une seule lettre sans que ne te soit données les bénédictions qu’elles contiennent.”» (Rapporté par Mouslim)
3- Abu Hurayrah a rapporté que le Prophète () a dit: « Ne faites pas de vos demeures des cimetières. Le diable fuit la demeure où la sourate al-Baqarah (La Vache) est récitée. » (Rapporté par Mouslim)
4- Ubay Ibn Ka ̒b a rapporté: « Le Messager d’Allah () dit : “Abu al-Mundhir, sais-tu quel verset du Livre d’Allah que tu as [en ta possession] est le plus grand ?” Je répondis : “Allah! Point d'autre divinité que Lui, le Vivant, l'Éternel Veilleur sur Toute chose (Al-Qayyûm).” [2/255] Il me frappa alors sur la poitrine et dit : “Que le savoir te soit plaisant, Abu al-Mundhir.” » (Rapporté par Muslim)
5- Abu Mas ̒ûd Al-Badrî a rapporté que le Prophète () a dit : «Quiconque récite les deux derniers versets de la sourate al-Baqarah (La Vache) la nuit, cela lui suffira. » (Rapporté par Boukhari et Mouslim)
6- L’on tient de Abu Umâma al-Bâhilî que le Prophète d’Allah () a dit : « Récite les deux brillantes, al-Baqarah (La Vache) et al-Imrân, car au Jour de la Résurrection elles viendront comme deux nuages, ou deux ombrages, ou deux volées d’oiseaux en rangs pour plaider en faveur de ceux qui les récitent. Récitez la sourate Al-Baqarah (La Vache), car la lire apporte les bénédictions et la délaisser apporte le regret. Les magiciens sont incapables de la réciter ou de nuire à celui qui la récite (pour se protéger de leur mal). » (Rapporté par Mouslim)
7- Et l’on tient de Abu al-Darda’ que le Prophète () a dit :
« Quiconque apprend par cœur les dix premiers versets de sourate al-Kahf, (La Caverne), sera protégé du Dajjâl (le faux Messie ou l’antéchrist) » Dans une autre version, il dit « …les dix derniers versets de la sourate al-Kahf (La Caverne). (Rapporté par Mouslim)
8- Abu Sa’i̒d rapporte, quant à lui, que le Prophète () a dit : «Quiconque récite la sourate al-Kahf (La Caverne) le vendredi, la lumière brillera pour lui jusqu’au vendredi suivant. » (Hadîth authentique apporté par Al-Hâkim et al-Bayhaqî)
9- Et l’on tient de Ibn Mas ̒ûd que le Prophète () a dit : « La sourate Tabâraka (Al-Mulk La Royauté) préserve [quiconque la lit] du châtiment de la tombe. » (Rapporté par Al-Hâkim et Abu Na ̒ îm –hadîth authentique)
10- Quant à Ibn ̒Omar, il rapporte que le Prophète () a dit : « Quiconque voudrait voir le Jour de la Résurrection comme s’il le voyait de ses propres yeux, qu’il récite les sourates al- Takwîr (La sphère obscurcie), al-Infitâr (La Brisure) et al-Inchiqâq (La Voûte lézardée). » (Rapporté par Ahmad, al-Tirmidhî et al-Hâkim —hadîth classé comme bon.)
11- Et d’après Abu Sa’îd al-Khudrî le Prophète () a dit encore : « Dis : Il est Allah, l’Un » (la sourate Al-Ikhlâç (La Fidélité)): « Par Celui dont la Main détient ma vie, cette sourate équivaut à un tiers du Coran. » Dans un autre hadîth: « Le Prophète () dit à ses compagnons: “Est-il difficile à chacun d’entre vous de réciter un tiers du Coran en une seule nuit? ”
Comme cela leur était difficile, ils dirent : “ Qui parmi nous a la capacité de faire cela, ô Messager d’Allah () ? ” Le Messager d’Allah () répondit : “Dis : Il est Allah, l’Un, Allah le Primultime, ” (la sourate Al-Ikhlâç (La Fidélité)) équivaut à un tiers du Coran. » (Rapporté par Boukhari)
12- Et de Mu ̒âdh Ibn Anas, l’on tient que le Prophète () a dit : « Quiconque récite “ Dis : Il est Allah, l’Un ” dix fois, Allah construira pour lui un palais au Paradis. » (Rapporté par Ahmad)
13- Et ̒Uqba Ibn ̒Âmir rapporte que le Messager d’Allah () a dit : « Quels merveilleux versets ont été révélés cette nuit. Nul n’en a jamais vu de semblables ! Ces versets sont : “ Dis : Je cherche refuge auprès du Seigneur de l’aube ” et “ Dis : Je cherche refuge auprès du Seigneur des hommes. ” » (Les sourates al-Falaq (l’Aube naissante) et al-Nâs (Les Hommes) (Rapporté par Muslim)
14- Et d’après Aïcha : « Lorsque le Prophète () se mettait au lit, chaque nuit, il joignait ses mains (les paumes l’une à côté de l’autre) et soufflait dessus après avoir récité les sourates Al-Ikhlâç (La Fidélité), al Falaq (L’Aube naissante) et al-Nâs (Les Hommes), puis se les passait sur toutes les parties qu’il pouvait atteindre de son corps, en commençant par sa tête, son visage puis sur la partie avant de son corps. Il faisait cela trois fois. » (Rapporté par Boukhari et Mouslim)
15- Enfin, l’on tient de ‘Abdullah Ibn Youssef que Mâlik a entendu
Ibn Chihâb rapporter que ̒Urwa a entendu Aïcha dire : « Chaque fois que le Messager d’Allah () tombait malade, il récitait les mou ̒awidhâtes (les sourates al-Falaq (l’Aube naissante) et al-Nâs (Les Hommes)) puis soufflait sur son corps. Mais quand il tomba sérieusement malade, c’était moi qui les récitais et qui passais ses mains sur son corps en espérant leur bénédiction. (Rapporté par Boukhari).